samedi 31 août 2013

Albert COHEN

Picasso, Maternité
C'est un récit poignant,  d'amour et de passion d'un fils pour sa mère...
J'ai beaucoup aimé cette lecture ,mais en même temps me reste le sentiment que cet amour inconditionnel et exclusif est aussi dérangeant car extrême, ambigu  et possessif, au point que le reste n'existe plus ...

Quelques extraits qui me parlent :

" On aime être ce qu'on est pas. Il n'y a pas plus artiste qu'une vraie bourgeoise qui écume devant un poème ou entre en transe , une mousse aux lèvres, à la vue d'un Cézanne et prophétise en son petit jargon, chipé ça et là et même pas compris, et elle parle de masses et de volumes et elle dit que ce rouge est si sensuel.
Et ta sœur, est-ce qu'elle est sensuelle?"


" Le terrible des morts, c'est leurs gestes de vie dans notre mémoire. Car alors, ils vivent atrocement et nous n'y comprenons plus rien".



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