jeudi 16 mai 2013

Tous les bars, de Stéphan EICHER

Ce clip, non  officiel, est superbe; les personnages vraiment particuliers .... Ambiance bizarre; j'aime beaucoup.

http://youtu.be/1E9MQnRV6zg

Pochette du dernier CD

Commentaires sur le dernier album :
La voix est plus serrée. L’émotion aussi. On avait quitté Stephan Eicher au bout d’un Eldorado dansé dans un pas de deux avec le jazz. S’il en a gardé des traces, c’est dans une musique folk en clair-obscur, épurée ou rehaussée de piano, de cordes, et surtout de cuivres, qu’on le retrouve cinq ans plus tard.

Dans le nouvel Eicher, il y a autant d’air que de matière. De la prière chuchotée aux chœurs qui s’engouffrent comme le vent dans les voiles (Donne-moi une seconde), d’un rythme blues soutenu de contrebasse aux guitares électriques qui rappellent quelques belles heures du rock (Dans ton dos), dans une progressivité parfois étourdissante, tant musicalement (Tous les bars) que dans l’interprétation (Elle me dit, en duo avec Philippe Djian).




Les textes sont pour la plupart en français, et aux endroits où ils ne le sont pas, le bernois nous semble presque une langue familière, tant la poésie de ses sonorités paraît couler de source (Morge, Du, Schlafield). La voix d’Eicher berce, l’amour et la tendresse se font rédempteurs d’un monde qui s’écroule (Le sourire), ou accompagnent la fin d’un cycle (Envolées, et surtout Disparaître, sur un texte particulièrement réussi, signé Miossec).
Dans cette atmosphère cotonneuse comme la rosée matinale ou la vapeur d’eau par temps de gel, le chanteur livre peut-être ici l’un des albums les plus réussis de l’hiver, sans doute aussi l’un de ses meilleurs.

Source : RFI musique






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